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La minute freescully
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9 octobre 2009

Die Another Day

Doudou m'a posé une question intéressante hier soir : pourquoi se souvient-on toujours plus et plus longtemps des mauvaises choses que des bonnes ? J'ai tendance à penser que la douleur, quelle qu'elle soit (physique ou morale) est un sentiment beaucoup plus fort que le bien-être (moral ou physique). Et que donc ce sentiment nous reste plus longtemps.
Et qu'en est-il des douleurs qui sont si insupportables qu'on préfère les enfouir ? Oui, il y a celles-là aussi. Et aujourd'hui, j'ai envie d'oublier. J'ai besoin d'oublier. C'est plus facile que de faire face évidemment. Mais je n'ai pas envie. Pas aujourd'hui. Je veux profiter de ces quelques moments fugaces pendant lesquels je laisse la douleur dans une boîte et que je suis une autre. J'ai envie de laisser mes doutes et mes peurs au placard, de me défaire de ma peur panique du jugement, I want to feel powerful, j'aimerais que ma barrière corporelle et mentale ne soit pas si frêle, que je ne m'effondre pas au moindre obstacle, que la bande originale de ma vie résonne à chaque instant, I don't want to be loved, I want to be feared, for once I just want to be above instead of being under.
Mais à chaque fois, ma réalité me revient en pleine figure. Je le sais, ces moments ne durent pas. Comme si quelqu'un arrêtait soudain la musique alors que j'étais en train de chanter à tue-tête et de danser pour me dire de baisser d'un ton parce que merde, je fais chier.
Pour l'instant j'en profite. Peut-être qu'un jour ces moments dureront et sans aide artificielle.

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